Par Sol Orietur
< < J'finis ma lettre en t'embrassant,
Adieu, mon homme
Malgré qu'tu soy' pas caressant,
Ah ! J't'adore comme
J'adorais l'bon Dieu comme papa,
Quand j'étais p'tite,
Et qu'j'allais communier à
Saint'-Marguerite. >>
Aristide Bruant
Adieu, mon homme
Malgré qu'tu soy' pas caressant,
Ah ! J't'adore comme
J'adorais l'bon Dieu comme papa,
Quand j'étais p'tite,
Et qu'j'allais communier à
Saint'-Marguerite. >>
Aristide Bruant
Afficher l'illustration
Maisons et places aux sapinières de Noël (après Noël)
Les traînées d'avion sont roses,
Les pendus glacés sont jaunes
Et le ciel d'orange arrose
Nos cœurs de fêtes béjaunes,
Qu'y puis-je si feus les tsars ?
Puisqu'il est bien tard.
Sous le ciel de Pentonville
De plafonds et de barreaux,
Ce sont les plics de la ville ;
J'irai, comme un picaro,
Te sortir de Saint-Lazare,
Puisqu'il est bien tard.
Les aurores me paraissent
Des saignements de nez, mais,
Quand soudain tous les bruits cessent,
Je crache les riches mets,
Je crache de roses mares,
Puisqu'il est bien tard.
Commentaires (3)
Posté par
Camy
le 25/01/2011
J'aime bien...sauf que je ne vois pas pourquoi ce titre....?
Posté par
Sol Orietur
le 26/01/2011
j'ai mis autant de sapins secs que je pouvais chez moi. C'est comme une forêt de taïga, sans les loups et les ours. Ce sont des arbres que des gens ont choisi, décoré, aimé un peu et qui trouvent soudain que ces arbres les rendent tristes sitôt les fêtes passées, puisqu'elles sont passées. Les sapins de noël sont comme bien des choses que l'on aime, mais plus vite, on choisit, on adopte, on aime, on réifie, on jette ; c'est beau et triste à la fois, tous ces arbres qui sont regroupés sur les places comme des manchots qui se réchauffent. Je m'amuse encore avec eux à en faire des forêts. Et puis je les jèterai.
Posté par
Camy
le 27/01/2011
Je comprends...tu as raison, en un sens, c'est du gachis! Mais que peut-on y faire? C'est la nature de l'Homme de se lasser des choses...
Message de l'auteur au sujet des commentaires :
Ajouter un
commentaire
commentaire