1967, 1986, 1998, 2011, 20..
Depuis le Cap d'Ail, quarante cinq ans plutôt,
Villers, le café et cette funeste entrevue,
Nous avons navigué chacun sur son bateau
Sans jamais, malgré tout, nous perdre de vue.
Passent les années, jusqu'à cet exaltant soir
Sous le charme envoutant du doux son d'un violon,
L'échange d'un baiser, fait naitre en nous l'espoir,
Effacé passé, place à futur, vive enfin notre union !
Rêves brisés, comment pourrais-je oublier,
Le Montparnasse, la Marne et sa guinguette !
Effondrement, trahison, espoir aux oubliettes,
Et pour unique réconfort, mes larmes essuyées.
Cergy, tes yeux embués et, telle une renaissance,
Tes doutes, vers moi, t'ont de nouveau ramené.
Il me faudra remercier dame Providence,
Car Destin, loin de toi, pensait me condamner.
Près de moi, avec Quiétude, sois la compagne
De l'aurore de ma vie, j'en fais ici le vœu.
D'un long baiser, mon dernier souffle accompagne,
Quand tombera le rideau, à l'heure des adieux.
Armé de mon amour, mon cœur pour seule richesse,
Afin de l'exhausser, il me faut vaincre, ultime combat,
Rupture, craintes, doutes, et peur qui m'oppresse,
Et qu'enfin nos chemins, ne fassent qu'un ici-bas !
Commentaires (3)
Comme l'a chanté Julien Clair "elle est ma préférence à moi"
ou alors votre "évidence".
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