Par hélène
Texte daté de 2011/02
Très modestement, hommage à un ami poète
A Gilbert
Enveloppez-moi de mots, de ceux qui rendent idiots,
De rimes excellentes, qui chantent et enchantent,
De ces magiques stances, dont vous êtes l’hobereau,
Et que votre talent, vienne amuser l’infante.
Vais-je lire aujourd’hui de vos doux vers, Gilbert ?
Quel sera le thème de votre questionnement ?
Quand à bâton rompu, vous débattez divers
Etats, avec tiers, c’est un ravissement.
J’imagine votre image, à l’égal de Roxane,
Qui rêve dans les vers du fier Cyrano.
En voilà un encore qui manie bien les mots,
Nous renvoie tous au rang du poète profane.
Tout simplement vous lire, dans toute votre élégance
Que l’on sent naturelle et pleine de nuances.
Commentaires (5)
Posté par
Within--Lara
le 01/03/2011
Très bel hommage, bravo 😊
Posté par
Gilbert
le 01/03/2011
Hélène qui de trois, quatre ou même cinq mots,
Me fait belle tirade; en rival de Pâris
Ton amant de l'Illiade, en ami je le dis:
Ce sonnet par ma foi, ne sort pas d'un manchot.
Ces vers que tu m'envoies, je les goûte aussitôt.
C'est une régalade à donner l'appétit,
Une bonne croustade à aiguiser l'envie.
Repu là tu me vois, je n'en peux plus, c'est trop.
C'est une vraie ballade à travers Poésie;
Rouge j'en suis de joie, comme un coquelicot.
Mais toute promenade à la longue finit.
Revanche je te dois, ce sera mon écot.
J'en suis déjà malade... Avoir pris ce pari!
Ah quel beau maladroit, pour ne pas dire sot!
Me fait belle tirade; en rival de Pâris
Ton amant de l'Illiade, en ami je le dis:
Ce sonnet par ma foi, ne sort pas d'un manchot.
Ces vers que tu m'envoies, je les goûte aussitôt.
C'est une régalade à donner l'appétit,
Une bonne croustade à aiguiser l'envie.
Repu là tu me vois, je n'en peux plus, c'est trop.
C'est une vraie ballade à travers Poésie;
Rouge j'en suis de joie, comme un coquelicot.
Mais toute promenade à la longue finit.
Revanche je te dois, ce sera mon écot.
J'en suis déjà malade... Avoir pris ce pari!
Ah quel beau maladroit, pour ne pas dire sot!
Posté par
hélène
le 01/03/2011
Nulle revanche entre vous et moi. C'était un cri, je suis heureuse qu'il vous ait plu et qu'il vous ait rendu "pivoine". Répondre par un sonnet, c'est ma foi déjà rendu.
Posté par
Gilbert
le 01/03/2011
Chère Hélène, me voilà mort:
Du beau, du grand, ou du petit,
Des vers du nez, ce qu'il en sort!
Ils sont goulus et très retors,
J'en suis bouffé et équarri.
Les aime pas, c'est mon grand tort.
Du beau, du grand, ou du petit,
Des vers du nez, ce qu'il en sort!
Ils sont goulus et très retors,
J'en suis bouffé et équarri.
Les aime pas, c'est mon grand tort.
Posté par
LE SOLATIER
le 14/04/2011
Vraiment, je viens de passer là, un très agréable moment à vous lire !
Merci !
Merci !
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