A l'Heure où les Phalènes... (Février 1997)©Ce texte est protégé par un copyright.
Et par-dessus les toits, messagère de l’espace,
Voici qu’Hale Bopp, dans le ciel nocturne, se surpasse !
Tous les soirs, à l’heure où les phalènes s’endorment,
L’étrangère profile sa silhouette aériforme
Sur l’ardente constellation du Sagittaire.
Fille du Big Bang, elle va son voyage solitaire,
Ignorante des suicides qu’elle suscite sur Terre,
Poursuit son itinéraire interplanétaire.
Frileusement blottie sur mon balcon, je guette
La visiteuse du soir, entrevue secrète…
Fascinée par ce furtif témoin du cosmos,
Je me sens comme au cœur du primordial naos.
Je sens mon âme comme mes yeux s’élever
Vers l’immensité de l’univers et rêver.
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