À la fureur des coquelicots,©Ce texte est protégé par un copyright.
Vous étiez amoureuse et vous ne l'ailliez pas reconnue
Car elle ne s’occupait pas de la même situation
Qu’aujourd’hui, mais chut ! Que pouviez-vous faire
Contre l’armoire pleine de ma mémoire
(Dis l' Été, car votre corps était constellé d’étoiles),
Car moi j’aime, et J ai parfois connu la solitude
De mam'selle, moi je l'ai vu agonisante de soupirs
Défaisant sa robe dans les fougères hautes
Et j’ai vu son sein exalter, et j’ai peloté son sein,
Les femmes n’aperçoivent pas les figures des saisons
Elles ne savent pas que nous les épions
Mais elles sont à notre merci
Et j’ai roulé mon corps musculeux sur son corps
Sans soupçons, dans l' ombre des maladies d’amour
À la fureur des coquelicots, elle se croyait chaste
Elle s’abandonnait à mon enlacement abstrait
Allons donc j’étais dans ses veines
Et son corps d’argent ruisselait de lumière plus que jamais
À sa main qui se crispait, dans un frôlement de caresse
Je touchais là ! L’étendue de sa peau diaphane
Je mêlais mon corps au sien, et à son abandon
Je m’étendais, sur ses hanches
Je l' abreuvais de tout mon poids mythique
Et alors tandis qu’elle défaisait encore un peu
Pour respirer le nœud unique de son corsage,
j’appelais un peu pour respirer le nœud unique
de ses vêtements d’amoureuse
J’appelais les abeilles et les oiseaux
Pour obscurcir le ciel, de tous nos désirs
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