A Nino
On était en 78.
Deux frangines, vraies sœurs bio, avec lesquelles j'avais eu et résolu un même béguin...
Et un jour elles me demandent si je « pourrais pas les descendre à Montcuq, chez Nino Ferrer»... oùsqu'elles devaient retrouver des potes. Alors, bon... On y est allés. Et jamais j'oublierai.
Jamais, Nino, j'oublierai ton visage tout en large sourire et en yeux pétillants.
Jamais j'oublierai ton accueul, ta « maison du bon dieu » et les chansons au coin du feu comme on croit que ça n'existe que dans nos utopistissimes projections.
Jamais je ne t'oublierai, jamais je n'oublierai ces trois jours hors du temps, jamais je ne t'oublierai grimpé sur ton tracteur, montant à l'assaut de l'appareillage militaire qui venait frôler les frontières de TON domaine. Tu conduisais ton tracteur d'une main, et de l'autre, tu tirais des coups de fusil en l'air. Magique. Essentiel.
En 80, Nino, tu disais « Je ne peux pas m'imaginer en « vieux Monsieur ».
Aujourd'hui j'espère trouver ta résolution, ton courage, ta sortie « en beauté ».
Commentaires (5)
commentaire
La vieillesse, ça vient si lentement qu'on a tous le temps de l'apprivoiser.
Le danger de devenir un vieux con ?
Je crois que tous les vieux cons ont commencé par être des jeunes cons...
Le meilleur de soi-même, on doit arriver à le conserver... en s'entraînant ?