Par hélène
Texte daté de 2013/01/15
En cette année du 40ème anniversaire de la disprition de Pablo Neruda.
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Un froid matin d’hiver, de givre tout couvert
Lumière diaphane et pure d’une aube Nérudienne
Traverse la nature quand, sur ta méridienne,
Tu lis à t’en faire rompre les yeux de tous ses vers.
Poète d’un pays, poète d’une langue,
Mes mains ont, dans mon lit, serré ton cœur chilien
Et tissé sans un bruit un monde de tes liens,
Amitiés littéraires, amours et cœurs exsangues.
La côte parfumée, si pleine de fragances,
Nous mène dans tes pas, spectateur passionné,
Où chaque mot contient le goût de tes silences.
De silences en silences, 40 ans ont passé,
Les maux sont toujours là, les fleurs abandonnées,
Ton souffle est ce qui manque à nos cœurs trépassés.
Commentaires (2)
Posté par
Loup gris
le 28/05/2013
Un grand monsieur, Pablo Neruda, vous lui rendez la un bel hommage, Hélène.
Posté par
hélène
le 28/05/2013
Un immense, en termes d'écriture, en termes d'engagement aussi ; le lire en espagnol est un de mes plus grands plaisirs. Merci pour votre lecture et tes commentaires, le loup.
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