Par hélène
A l'occasion du 40ème anniversaire du décès de cet immense poète.
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A Pablo (bis)
Un froid matin d’hiver, de givre tout couvert
Lumière diaphane et pure d’une aube Nérudienne
Traverse la nature quand, sur ta méridienne,
Tu lis à t’en faire rompre les yeux de tous ses vers.
Poète d’un pays, poète d’une langue,
Mes mains ont, dans mon lit, serré ton cœur chilien
Et tissé sans un bruit un monde de tes liens,
Amitiés littéraires, amours et cœurs exsangues.
La côte parfumée, si pleine de fragances,
Nous mène dans tes pas, spectateur passionné,
Où chaque mot contient le goût de tes silences.
De silences en silences, 40 ans ont passé,
Les maux sont toujours là, les fleurs abandonnées,
Ton souffle est ce qui manque à nos cœurs trépassés.
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