Par Jacques Raffin
Texte daté de 2011
Si celui-ci vous plaît, il y en a onze autres sur le mot ACROSTICHES, sur mon site…
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Pour voir les douze acrostiches se tortiller et pour les écouter...
ACROSTICHES 1©Ce texte est protégé par un copyright.
Accrochez-moi ces vers au bout des hameçons,
Caressez leurs corps mous en une bonne leçon,
Reculez de dégoût devant leur jolie danse,
Ouvrez vos bouches exquises déchirant le silence,
Sinon point de poisson, au bout de vos journées !
Tout ce que vous pourrez trouver à enfourner :
Il restera les vers, leur goût, imaginez !
C'est la vie des humains que j'ai ici décrite,
Hideux petits zéros, bien souvent hypocrites,
Et leurs vies pathétiques valent la peine d'être écrites…
Sinon que reste-t-il de leurs cris volatils ?
Commentaires (6)
Posté par
Evelyne
le 23/02/2012
Bonjour,
Que dire, vous avez fait des rimes. En plus en acrostiches. Une douzaine d'un coup je crois... et bien treize à la douzaine.....
D'avance je vais demander pardon ? Mais je suis toujours très franche, et ici je serai comme à l'habitude. A savoir qu'en dépit du fait que nous pouvons vous faire révérence pour la technique, car on ne peut nier ....technique il y a- Mais !
Évidemment ce que je vais dire n'implique que moi... et moi, j'attends d'être touchée, par tout ce que je lis ici et là, par tous ceux qui comme moi sont plus ou moins néophytes. Jusque là, j'ai pris plaisir à recevoir l'émotion de chacun, délivrée avec savoir ou maladresse...
Votre prodigieuse « production » à la chaîne, m'a laissée dubitative. Et je me demande, ce que vous faites subir à la poésie . Votre travail ne pourrait pas quelque part s'apparenter à un travail d'artisan qui tout d'un coup va être produit à la chaîne ?
J'ai l'impression que vous faites, comme si nous allions passer d'un restaurant où sévit une atmosphère douce et conviviale, à celle agitée, des fast food ?
Je ne veux pas faire de leçon, je ne suis pas un professeur, et surtout pas dans cette matière là !
Mais je sais une chose : que la beauté réside souvent dans la rareté (et d'ailleurs même le prix !) et vous, cette beauté, vous la mettez en usine, et même si les ingrédients sont là, ils sont trop abondants, tellement qu'ils me laissent froide.
Même si j'ai bien assimilé, en vous lisant, en vous écoutant, en allant sur votre site que vos sentiments, vous les avez bien fait comprendre : Simple, Vous détestez tout...
Trois lignes laborieuses d'un être qui cherche avec pudeur à dire quelque chose, même de la rancœur, me laissent beaucoup plus admirative.
Cordialement,
Que dire, vous avez fait des rimes. En plus en acrostiches. Une douzaine d'un coup je crois... et bien treize à la douzaine.....
D'avance je vais demander pardon ? Mais je suis toujours très franche, et ici je serai comme à l'habitude. A savoir qu'en dépit du fait que nous pouvons vous faire révérence pour la technique, car on ne peut nier ....technique il y a- Mais !
Évidemment ce que je vais dire n'implique que moi... et moi, j'attends d'être touchée, par tout ce que je lis ici et là, par tous ceux qui comme moi sont plus ou moins néophytes. Jusque là, j'ai pris plaisir à recevoir l'émotion de chacun, délivrée avec savoir ou maladresse...
Votre prodigieuse « production » à la chaîne, m'a laissée dubitative. Et je me demande, ce que vous faites subir à la poésie . Votre travail ne pourrait pas quelque part s'apparenter à un travail d'artisan qui tout d'un coup va être produit à la chaîne ?
J'ai l'impression que vous faites, comme si nous allions passer d'un restaurant où sévit une atmosphère douce et conviviale, à celle agitée, des fast food ?
Je ne veux pas faire de leçon, je ne suis pas un professeur, et surtout pas dans cette matière là !
Mais je sais une chose : que la beauté réside souvent dans la rareté (et d'ailleurs même le prix !) et vous, cette beauté, vous la mettez en usine, et même si les ingrédients sont là, ils sont trop abondants, tellement qu'ils me laissent froide.
Même si j'ai bien assimilé, en vous lisant, en vous écoutant, en allant sur votre site que vos sentiments, vous les avez bien fait comprendre : Simple, Vous détestez tout...
Trois lignes laborieuses d'un être qui cherche avec pudeur à dire quelque chose, même de la rancœur, me laissent beaucoup plus admirative.
Cordialement,
Posté par
Jacques Raffin
le 23/02/2012
Merci...
Merci de m'avoir consacré de votre temps. Merci à Nouga pour son appréciation et merci à Evelyne pour son analyse. Si je déteste tout ? Je ne crois pas que l'on puisse créer si l'on déteste tout, puisque c'est un don de soi, de son temps, de son travail...
Je dirais plutôt que je nourris mon travail artisanal (pourquoi ne pas reprendre ce terme, qui, pour moi, n'a rien de mauvais en soi ?) de mes détestations. Plutôt que d'écrire sur les petits oiseaux ou sur les choses positives, j'étale le pus spirituel consciencieusement, systématiquement, et comme il y en a énormément, je produis en quantité...
Si j'étais quelqu'un de repu et satisfait, nul doute que je ne ferais rien... Alors je me félicite de l'état du monde qui m'entoure et qui m'inspire.
Le plus drôle, c'est que vous appelez mes douzaines d'acrostiches du "travail à la chaîne", alors que je mets actuellement la dernière main à une série de plus de 200, avec le même mot, mais celui-là me révulse particulièrement...
Peut-être suis-je seulement conscient du temps qui passe et de la brièveté de l'existence ? Je n'ai sans doute pas une assez haute idée de mes œuvres pour imaginer que leur rareté pourrait leur donner de la valeur... En tous cas, merci de votre analyse. Je suis certainement la personne la moins bien placée pour me comprendre... malgré mes efforts.
Merci de m'avoir consacré de votre temps. Merci à Nouga pour son appréciation et merci à Evelyne pour son analyse. Si je déteste tout ? Je ne crois pas que l'on puisse créer si l'on déteste tout, puisque c'est un don de soi, de son temps, de son travail...
Je dirais plutôt que je nourris mon travail artisanal (pourquoi ne pas reprendre ce terme, qui, pour moi, n'a rien de mauvais en soi ?) de mes détestations. Plutôt que d'écrire sur les petits oiseaux ou sur les choses positives, j'étale le pus spirituel consciencieusement, systématiquement, et comme il y en a énormément, je produis en quantité...
Si j'étais quelqu'un de repu et satisfait, nul doute que je ne ferais rien... Alors je me félicite de l'état du monde qui m'entoure et qui m'inspire.
Le plus drôle, c'est que vous appelez mes douzaines d'acrostiches du "travail à la chaîne", alors que je mets actuellement la dernière main à une série de plus de 200, avec le même mot, mais celui-là me révulse particulièrement...
Peut-être suis-je seulement conscient du temps qui passe et de la brièveté de l'existence ? Je n'ai sans doute pas une assez haute idée de mes œuvres pour imaginer que leur rareté pourrait leur donner de la valeur... En tous cas, merci de votre analyse. Je suis certainement la personne la moins bien placée pour me comprendre... malgré mes efforts.
Posté par
Evelyne
le 24/02/2012
Bonjour Mr JacquesRaffin,
En fait, savez-vous ? aussitôt mon commentaire publié, je le regrettais déjà. Je me demandais de quel droit, je m'étais permise de vouloir « la ramener » ainsi.
C'est vrai, que tout de go, en vous lisant et sur eXionnaire et sur votre site, je me suis agacée. En ce moment, quand sur la toile, nous cherchons des nouvelles, c'et tellement déprimant, et le pire, ce sont les commentaires. Les gens s'affrontent et alors que personne n'est sur de détenir la vérité, nous sommes à même de lire, de véritables affrontements.
Bien sur que j'ai trouvé que votre travail était remarquable, j'ai tiqué surtout, je pense vous l'avoir dit, parce que trop à la fois, surtout pour quelque chose qui doit délivrer de l'émotion, cela me semble, dévaluer le résultat, lui-même. Mais après tout, ce n'est que mon jugement et il a été influencé par votre présentation cynique sur votre site. (sourire).
J'avoue que j'ai un peu mal dormi, et je voulais ce matin, demander au webmaster de retirer mon commentaire prétentieux, car après tout, qui peut être sur de comprendre qui se cache derrière les mots délivrés sur le net... Et moi qui m'enfuie de la politique pour éviter les polémiques, voilà que j'en crée une. Je vous prie de m'en excuser.
Dans cette petite histoire, j'ai été la vilaine, et vous avez été bien honorable de me répondre.
En fait, savez-vous ? aussitôt mon commentaire publié, je le regrettais déjà. Je me demandais de quel droit, je m'étais permise de vouloir « la ramener » ainsi.
C'est vrai, que tout de go, en vous lisant et sur eXionnaire et sur votre site, je me suis agacée. En ce moment, quand sur la toile, nous cherchons des nouvelles, c'et tellement déprimant, et le pire, ce sont les commentaires. Les gens s'affrontent et alors que personne n'est sur de détenir la vérité, nous sommes à même de lire, de véritables affrontements.
Bien sur que j'ai trouvé que votre travail était remarquable, j'ai tiqué surtout, je pense vous l'avoir dit, parce que trop à la fois, surtout pour quelque chose qui doit délivrer de l'émotion, cela me semble, dévaluer le résultat, lui-même. Mais après tout, ce n'est que mon jugement et il a été influencé par votre présentation cynique sur votre site. (sourire).
J'avoue que j'ai un peu mal dormi, et je voulais ce matin, demander au webmaster de retirer mon commentaire prétentieux, car après tout, qui peut être sur de comprendre qui se cache derrière les mots délivrés sur le net... Et moi qui m'enfuie de la politique pour éviter les polémiques, voilà que j'en crée une. Je vous prie de m'en excuser.
Dans cette petite histoire, j'ai été la vilaine, et vous avez été bien honorable de me répondre.
Posté par
Jacques Raffin
le 24/02/2012
Bonsoir Evelyne,
Vous êtes toute pardonnée. Votre commentaire m'a fait réfléchir et ne m'avait pas du tout empêché de dormir. Il contient beaucoup de vrai et je ne peux faire un poème sur les oiseaux que lorsqu'ils sont bien mazoutés... Une thérapie, une catharsis...
J'expulse de moi des maux autant que des mots... et ils prennent naturellement la forme de vers. Ça m'amuse beaucoup de les écrire, de les lire et de les faire se tortiller aussi...
Quant à la quantité, j'ai toujours tendance à en faire de trop et un proverbe dit : "Le mieux est l'ennemi du bien."
Sans rancune, donc !
Vous êtes toute pardonnée. Votre commentaire m'a fait réfléchir et ne m'avait pas du tout empêché de dormir. Il contient beaucoup de vrai et je ne peux faire un poème sur les oiseaux que lorsqu'ils sont bien mazoutés... Une thérapie, une catharsis...
J'expulse de moi des maux autant que des mots... et ils prennent naturellement la forme de vers. Ça m'amuse beaucoup de les écrire, de les lire et de les faire se tortiller aussi...
Quant à la quantité, j'ai toujours tendance à en faire de trop et un proverbe dit : "Le mieux est l'ennemi du bien."
Sans rancune, donc !
Posté par
AYSLANE
le 27/02/2012
J'ai passé rapide vos immenses commentaires. 8)
Une chose est sure : J'aime votre style.
Il est souvent des critiques de la société d'une pauvreté sans nom.
Pour moi, la répétition de ces acrostiches - splendides séries de 20 ! - donne tout son sens à la critique. La pourriture est creusée, analysée, décortiquée, pour être mieux exposée et raillée.
J'ai notamment apprécié CHARITE et me réjouis de vous lire encore.
Une chose est sure : J'aime votre style.
Il est souvent des critiques de la société d'une pauvreté sans nom.
Pour moi, la répétition de ces acrostiches - splendides séries de 20 ! - donne tout son sens à la critique. La pourriture est creusée, analysée, décortiquée, pour être mieux exposée et raillée.
J'ai notamment apprécié CHARITE et me réjouis de vous lire encore.
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j'attends les autres