Aphrodite
APHRODITE
Je me suis hâté naguère
Est apparue une sirène
Son chant n'est pas de guerre
Je la rendrai sereine
Que Vulcain me défende
Je renonce à mes privilèges
Des douzaines de travaux m'attendent
Sans son air reculerai-je
On arrive en mars
Avril pointe son nez
Et en août une étoile sera née
Pour rapprocher nos vies éparses
Le chrono s'écoule
Fasse que rien ne s'écroule
Le temps peut être féroce
J'éradiquerai les idées fausses
Elle n'a pas eu besoin d'happeau long
Pour m'attirer dans ses filets
Les déesses peuvent défiler
J'ai posé mon coeur dans son vallon
J'ai fait mes adieux
Pour entrer dans son domaine des dieux
Je décollerai du sol
Pour atteindre ses cieux
Je suivrai Eole
Pour ses yeux si précieux
Vestiges d'un passé, sans tune
Jeté à la mer curative
Sous le trident de Neptune
Mon âme de sa beauté captive
J'étais sous hypnose
Sur cette Terre
A l'écoute des hourra nocifs
Avant que mon coeur n'ose
Tout virer à Demeter
Ou bien sur les récifs
Elle n'a pas eu besoin d'happeau long
Pour m'attirer dans ses filets
Les déesses peuvent défiler
J'ai posé mon coeur dans son vallon
J'ai fait mes adieux
Pour entrer dans son domaine des dieux
Je toucherai ses anneaux saturniens
Pour resserrer nos liens
Je traverserai le royaume de Pluton
Pour ses champs de coton
J'endosserai mon rôle
Si elle a froid
Je poserai de mes doigts
Ma veste à ses épaules
Elle est ma Diane
M'a enroulé de ses lianes
Cupidon m'a donné des hélices
C'est son étendard que j'ai hissé
Je l'aime de sa peau nue lisse
Elle est mon odyssée
Elle n'a pas eu besoin d'happeau long
Pour m'attirer dans ses filets
Les déesses peuvent défiler
J'ai posé mon coeur dans son vallon
J'ai fait mes adieux
Pour entrer dans son domaine des dieux
Elle n'est pas une hallucination
Elle est mon Aphrodite
Ou son incarnation
Ma mythologie réécrite
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