Par hélène
Texte daté de 2011/02
C'est un ami qui dit tout haut ce que certains pensent tout bas. Il a manqué se laisser prendre, mais s'est ravisé, à temps, préférant jouir, en corps, de la richesse des paysages...
Après l'amour
A l’ombre de son corps, je me suis étendu,
Après l’ultime effort que nous avions rendu.
En parcourant ses charmes, ses routes et ses vallées,
J’ai vu tellement de drames que mon cœur s’est troublé.
Toujours être fidèle à l’esprit de l’amant,
S’avère être contraire aux affres des tourments.
Aussi, je l’ai chassée, le matin revenu
Pour être sans regrets et jamais morfondu.
Car quand on a choisi d’être un oiseau sans branche,
De savourer les fruits d’ici ou d’outre Manche,
Il ne faut point laisser son âme prendre attache.
Rester libre tout le jour, garder l’esprit potache
Du jeune troubadour, sémillant et volage,
Rompu aux beaux discours, voire même au racolage.
Nicolas Castillon
Fev 2011
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