Aux beaux jours du printemps.©Ce texte est protégé par un copyright.
Aux beaux jours du printemps.
L'air était une admirable fleur.
Et la forêt a la chevelure verte, et je me préparais à y entrer.
Les feuilles des arbres, avaient leurs feuilles de papier à cigarettes.
Parce qu'enfin mon amour, je t'attendais.
Et que nous étions ensemble vous et nous.
N'importe où, corps contre corps.
Ta bouche est volontiers du miel.
D'où repart sans cesse, ta chaleur diffuse et brisée qui monte.
Faisant Blêmir l'amour dans son ornière.
Tous les prestiges de ton corps, se pressaient à ma rencontre.
Des caresses étaient venues s'appliquer sur ton ventre blanc.
Je ne sais comment, on n'en ai venue là !
Mais la terre était pleine de nos ébats amoureux
Plus profonds que la pureté de ton amour
Comme si notre corps eut enfin secoué leurs enveloppes.
Et toi amour, couché sur l'effroyable mer de mes tourments.
Tu tournais dans le ciel Nue.
Nue ! À ma rencontre.
Dans un grand soleil de feu d'artifice amoureux.
Je te voyais descendre lentement de l'azur rayonnant,
Les rayons de son corps m'atteignaient déjà !
Pardon mais j'avais déjà, été atteint par ces désirs.
J'avais regardé jadis, ce vivant écrin de peau blanche qui m'avait quitté.
Et j'étais triste, de cette image hagarde.
Le ciel luisait hagard et dur.
J'allais refermer les yeux...
Quand tes bras, qui s'étaient brusquement écartés m'enlacèrent.
Sans bruit, je sentis la rose de tes lèvres s'entrouvrir.
Comme les deux feuilles centrales d'une fleur immense.
D'une fleur capable de nous contenir toute la nuit.
J'étais là ! Où tu me vois.
Dans le parfum de ton ivresse à toute volée.
Avant que tu ne revinsses, comme a chaque jour de ma vie changeante.
Mais j'eus le temps encore de poser mes lèvres.
Sur tes cuisses de cristal.
commentaire