Aux jours jadis
Aux jours jadis
Que jadis, il fût un temps où les mots coulaient comme l’eau dans la rivière
Qu’il fût un temps jadis où mes mots, mes maux, venaient s’échoir dans ce bréviaire
Un temps où tout devenait possible, translucide, où tout transpirait, perlait, limpide
Comme l’eau d’une rivière fluide, où tout venait pêle-mêle s’engloutir, avide
De sens, avides demandes d’assistance, là où si peu d’élus, pouvaient comprendre
Pouvaient en saisir le sens, les sens, que si peu auraient lu, et à tout prendre
Et encore bien moins voir, encore bien moins suivre le cours, le cours d’eau qui court
Le long des jours, des soirs, pour survivre aux jours, de manque d’amour
Et qu’à main levée je puisse ainsi, transposer les mots pour y voir en clair
Un Quo Vadis, un où j’allais, là où mes mots me menaient, aux jours d’hier...
Aux jours jadis
Ghislain Couroux, 9 nov 2007, revu et modifié 1 janvier 2008.
Commentaires (5)
Toi qui habituellement a l'air héroïque?
N'avais-tu pas prévu ce temps de sécheresse,
Pourque tu sois dans une si grande tristesse?
Bonne journée ami !
Ecoutez la Moldau de Smetana, et vous saurez que l'inspiration comme la rivière ont leurs instants jaillissants et majestueux, et que c'est cette irrégularité, cette inconstance qui font la vie.
Qu'il s’assèche par endroit, se gonfle par ailleurs, qu'il parte en vrille, sous terre ou en cascade, la multitude de gouttelettes qui le compose le reformera plus loin
commentaire
les mots coulent encore dans leurs lits
lits de rivières
ou simples litières
mais quelle importance
puisque on on en comprends toujours le sens