Par Jacques Raffin
Non, ce n'est pas ce que vous pensez…
Journalistes, va !
Journalistes, va !
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Brebis ensanglantée, qu'on a assassinée,
Oeil de bœuf agrandi par l'horreur du spectacle,
Un trou dans le carrelage, du sang le réceptacle,
C'est la maison du crime, qui m'a tant fasciné.
Heureux homme au teint rouge, tu as les mains en sang
Et ce n'est pas le tien, tu es bien trop adroit !
Réjoui de l'affluence, le joyeux commerçant
Interpelle les clients qui viennent à cet endroit,
Et les enfants l'adorent parce que sa bouche rit.
Commentaires (9)
Posté par
On'X
le 21/03/2012
Oui, c'est bien dit, efficace et un tantinet sanglant.
Posté par
AYSLANE
le 21/03/2012
En dehors de la très bien décrite boucherie, y aurait-il une discrète allusion à une célèbre vache qui pond directement des fromages fondu dans du papier d'alu ?
Posté par
Jacques Raffin
le 21/03/2012
Merci...
Non Ayslane, c'est la bouche du joyeux commerçant et pour une fois, j'ai fait rimer avec le mot vertical...
La vache serait venue comme un cheveu.
Non Ayslane, c'est la bouche du joyeux commerçant et pour une fois, j'ai fait rimer avec le mot vertical...
La vache serait venue comme un cheveu.
Posté par
Evelyne
le 22/03/2012
Beurk....Je suis végétarienne.
Mais je vous pardonne et ma bouche rie.
Mais je vous pardonne et ma bouche rie.
Posté par
Jacques Raffin
le 23/03/2012
Pour nourrir toute l'humanité à égalité, il faudrait, paraît-il, que toute l'humanité se mette au végétarisme. Moi-même, j'en ai tâté... Le problème, c'est qu'on vit dans un monde où l'on ne peut pas faire confiance aux solutions de remplacement, qui sont à la fois juge et parties...
C'est ça, le bonheur du capitalisme : dès qu'il y a de l'argent à gagner, on peut arranger la vérité dans le sens qui rapporte le plus. Ça fait partie du jeu... La confiance devient ensuite de la foi.
Quant au végétarisme par amour des bêtes, si l'on cessait de les manger, nos animaux de boucherie seraient massacrés jusqu'au dernier et on n'en parlerait plus...
Un peu comme le zéro papier : si on y parvenait, on raserait les dernières forêts et... on crèverait faute d'oxygène !
C'est ça, le bonheur du capitalisme : dès qu'il y a de l'argent à gagner, on peut arranger la vérité dans le sens qui rapporte le plus. Ça fait partie du jeu... La confiance devient ensuite de la foi.
Quant au végétarisme par amour des bêtes, si l'on cessait de les manger, nos animaux de boucherie seraient massacrés jusqu'au dernier et on n'en parlerait plus...
Un peu comme le zéro papier : si on y parvenait, on raserait les dernières forêts et... on crèverait faute d'oxygène !
Posté par
Evelyne
le 24/03/2012
Cher Jacques,
Je ne juge pas. Les êtres que nous sommes sont carnivores, la nature nous a fait ainsi, aussi, le fait que je sois végétarienne n'est pas une idéologie. Simplement devant un plat de viande, de poisson ou autres, c'est plus fort que moi, je n'arrive pas, ce n'est pas faute d'essayer, franchement.
Je ne juge pas. Les êtres que nous sommes sont carnivores, la nature nous a fait ainsi, aussi, le fait que je sois végétarienne n'est pas une idéologie. Simplement devant un plat de viande, de poisson ou autres, c'est plus fort que moi, je n'arrive pas, ce n'est pas faute d'essayer, franchement.
Posté par
Jacques Raffin
le 25/03/2012
La nature nous a fait carnivore ?
As-tu vu chez nous des dents susceptibles de déchirer la viande (des crocs ?) ou des griffes pour attaquer nos proies ?
Rien de tout cela n'est vrai. Physiologiquement, nous somme frugivores, avec des ongles faits pour peler les fruits, comme nos copains les primates...
La viande, ce n'est apparu que tardivement dans notre histoire, parce qu'il paraissait plus facile de massacrer des animaux que de cueillir des fruits... Nul doute que la survie de l'espèce dépendait de notre adaptation...
Pour ma part, la viande, je la mange surtout crue... avec du jus de citron !
Mais je comprends très bien qu'il y a des gens que ça dégoûte...
As-tu vu chez nous des dents susceptibles de déchirer la viande (des crocs ?) ou des griffes pour attaquer nos proies ?
Rien de tout cela n'est vrai. Physiologiquement, nous somme frugivores, avec des ongles faits pour peler les fruits, comme nos copains les primates...
La viande, ce n'est apparu que tardivement dans notre histoire, parce qu'il paraissait plus facile de massacrer des animaux que de cueillir des fruits... Nul doute que la survie de l'espèce dépendait de notre adaptation...
Pour ma part, la viande, je la mange surtout crue... avec du jus de citron !
Mais je comprends très bien qu'il y a des gens que ça dégoûte...
Posté par
Evelyne
le 26/03/2012
C'est vrai dans le fond, nous ne sommes peut-être pas fait pour être carnivore. Dans les dictionnaires nous sommes indiqués en tant que tels - mais chacun mange ce qu'il veut, cela ne me dérange pas.
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vraiment très bien.