Brumes de novembre©Ce texte est protégé par un copyright.
Les arbres grelottants au ciel tendent leurs branches
Que le vent de novembre finit d'effeuiller.
Larmes d'or et de rouille, leur chagrin s'épanche.
Mon cœur pleure avec eux. Vais-je encor m'endeuiller ?
La nature s'endort enveloppée de brume.
Sous ce linceul grisâtre estompant toute vie,
Le froid déjà s'installe et la terre s'enrhume.
Je marche emmitouflée dans ma mélancolie.
Au jardin, frissonnantes les ultimes roses
Capitulent vaincues avant que de faner.
Sous ce brouillard tenace qui sur tout se pose
Qu'il me semble assourdi l'appel de mon clocher !
On dirait que du Temps, la course est hésitante
Et même qu'aveuglé, il en est suspendu.
Je ne suis quant à moi qu'une ombre vacillante
Aussi tremblante et sombre que les arbres nus.
Je n'aime pas novembre au vent qui déshabille
Les forêts flamboyantes, les haies, les taillis.
Je hais cette saison voleuse qui resquille
Une à une les heures des beaux jours enfuis.
- Thème :
- Automne (novembre)
- Genre :
- "Registre" :
- Réflexion / pensées (tristesse)
- Strophes :
- Métrique :
- Rimes :
Ce texte figure dans la sélection de hélène (fait honneur à la saison, en beauté)
Commentaires (4)
Amicalement vôtre
a St Malo le temps est printanier
j'aime les saisons avec leur specificité, c'est une des façons de s'adapter
Mais venez passer quelques jours à la maison, il semble que nous n'ayons pas le même novembre... 😊
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