bulletin météo
A jamais des châteaux des forêts des prairies
où je fus pape des papillons diable des vertes
sauterelles et des filles toujours infirmières
à jamais penchées sur la douleur des héros
des errants en haillons blessés de ronces
de branches de fougères
preuves de sang brave
à jamais les yeux mauves inventant la lavande
la rosée de midi
à jamais
de n'être plus pour toujours
à jamais
à haillons
à peau de l'été
Commentaires (2)
Posté par
On'X
le 27/11/2011
Forcément, je pense à la Chambre des officiers. Mais vous y ajoutez la dimension de l'enfance, follement insouciante et un peu sauvage.
Alors, à mon tour, je m'auto-sacre impératrice des crevettes. Je régnais sans partage sur un petit bassin entouré de rochers qui résistait à marée basse. Je pataugeais dans mon royaume et admirais mes si délicieuses sujettes pendant de longues heures, à m'en cramer la peau et les yeux à force de soleil et de réverbération.
Alors, à mon tour, je m'auto-sacre impératrice des crevettes. Je régnais sans partage sur un petit bassin entouré de rochers qui résistait à marée basse. Je pataugeais dans mon royaume et admirais mes si délicieuses sujettes pendant de longues heures, à m'en cramer la peau et les yeux à force de soleil et de réverbération.
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accrochés au pied de mon lit, quand a l'hopital je faisais un sejour
chaque jour des annotations me laissait l'espoir de penser que le soleil me redirai bonjour