Candide elle vivait comme vivent les roses©Ce texte est protégé par un copyright.
Candide Elle vivait comme vivent les roses,
Dérobant son regard à l’ombre d’un chapeau ;
Elle camouflait son corps sous un large manteau ;
Pourtant son tendre cœur attendait autre chose.
Candide elle vivait comme vivent les roses,
Oubliant qu’était fort le flexible roseau.
Candide elle croyait que la vie était belle,
Et que sa patience, récompensée enfin,
Lui offrirait des nuits de rouges étincelles,
Près d'un beau corps ambré dans le bleu des matins.
Candide elle croyait que la vie était belle ,
Et peignait sur Velin des amours éternelles.
Le temps pourtant fuyait au sablier du temps,
Griffant son visage et ses paupières tendres,
De rides en soleil, qui venaient la surprendre
Les jours pluvieux dans son coeur languissant.
Le temps pourtant fuyait au sablier du temps,
Elle s'étiolait comme une fleur se fâne.,
En gardant le parfum d'un bouquet de gentiane,
Offert un bel été, quand elle avait vingt ans.
Le temps pourtant fuyait au sablier du temps
Mais cet amour d'alors, vivait toujours en elle
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