Par hélène
Carino
De nous, il n’y a plus - nos deux âmes écuissées.
Trois années à nous aimer, en pointillé, Ché !
Trois années à nous chercher, même à s’épancher.
Autant de mots dits que de larmes versées.
Arrivé en automne et parti en hiver
Sous tes pas je détonne, je n’ai plus d’univers.
Happée sur un banc aux couleurs Argentine,
Le tango comme outil, tu m’as fait Valentine.
Nous avons, tous les deux, cultivés nos efforts,
Fait vibrer les violons et chanter les remords.
Mais la force de vivre à quitter mon pauvre être,
L’envie d’y croire encore, la confiance peut-être.
Tu parles dans le vide, le bruit me calme en corps,
J’appelle à la rescousse une batterie d’anticorps.
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