Par japanfan67
Texte daté de 2013/06/23
Dans des moments d'ennui, où la routine semble nous encercler, on peut se croire au beau milieu d'une situation où l'on ne sait plus que faire. Petit poème sur ces instants lourds, même composés de trois fois rien...
Bonne lecture :)
Bonne lecture :)
Cercle
Ô cercle infini,
En ton aire, je suis inscrit,
Hélàs, ta figure m’assoupit,
Sans me laisser aucun répit.
Je ne sais pas où tu débutes,
Et pas non plus où tu finis,
Ces points sur lesquelles je rebute,
Font de toi un tel imprécis.
Certes, tu sembles inoffensif,
Mais sous ces visions d’auréole,
Tu nous assommes comme l’alcool,
Et ton influence est massive.
Sur l’horloge, la peau de l’eau,
Sur les zéros, comme sur les o,
Puis les pupilles, et les paupières,
Ton tic comme ton tac s’étend,
Un peu partout, et lentement,
Ta lassitude, devient de pierre.
Ô cercle infini,
Comme ton frère, le huit,
Vous cachez si bien votre jeu,
Et il n’en est pas moins vieux.
Commentaires (2)
Posté par
japanfan67
le 04/07/2013
Au plaisir ! 😊 Je pensais que répéter le même thème dans les deux poèmes ne serait pas une bonne idée, dans la mesure où je tente de diversifier au maximum, mais content que ça vous ait plu ! 😊
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J'ai beaucoup aimé te lire, ainsi que sur tic tac