Cette ligne qui fuit...
On court à toute allure au bout de l’horizon,
Croyant que sous ce trait, se trouve le bonheur
Et ce n’est qu’à l’issue de nombreuses saisons,
Qu’on sait que tout là-bas, ne changent que les heures.
On gravit des montagnes, on traverse des mers,
Cherchant un peu partout, ce qui serait le bout,
Comptant qu’après la courbe, une autre vraie grammaire,
Dans des forêts, sans loup, agitent les bambous.
On se crée des images aux tons d’ataraxie,
Certain qu’après la ligne, on trouvera Vishnou,
Alors qu’il n’est plus là, dans notre galaxie,
Et quand las de courir, après que des chimères,
On voit que ce cordeau fuit toujours devant nous,
On finit par penser qu’au loin, n’est que l’amer !
Et qu’on a eu bien tort de s’emmerder si fort !
Avril 2015
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