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Clairière©Ce texte est protégé par un copyright.
Les baies noires de l'immense troène stagnaient dans son estomac, telles des bulles d'ébène, à peine vêtues d'un duvet, mais si doux qu'on dirait les océans de mousse d'une planète-forêt, plate et saupoudrée de petits cratères, cratères dont un vent gorgé de pollens tapisse les parois, cratères dont un vent chatouille la faune chafouine, fait siffler les fissures d'un rocher basaltique, juste posé là. Des abeilles en dentelles s'affairent et meurent dans les fleurs en porcelaine d'un immense troène, seul, comme perdu dans la clairière.
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