Par hélène
Texte daté de 2011/03/28
Coeur de granit
Qui Diantre m’a donné un cœur de granit ?
D’un volcan dominé sort de la basanite.
Le mien ne peut s’ouvrir jamais à la tendresse,
Je tourne les talons, préfère être maitresse.
A ce point dégouté des êtres et des chagrins,
Qu’il a choisi sciemment le statut pérégrin.
Là dans sa tour d’ivoire, s’en va se réfugier,
Dès qu’un chevalier blanc tente de lui vanter
Les vertus des caresses, des douceurs, des soupirs,
Lui qui n’aime, je confesse, que l’animalité.
Serait-ce de l’acquis ou bien juste de l’inné ?
Je cherche ce qui rendit l’organe dur à l’empire,
Au point qu’il puisse paraître aux autres un peu retord.
Je m’applique en tout cas à ne pas faire de torts.
Commentaires (10)
Posté par
Gilbert
le 29/03/2011
Je retire ma main de sa grande paresse
Pour vous faire,ô Hélène, une bonne caresse.
Votre coeur de granit a l'humeur pérégrine,
N'est-ce donc que cela qui vous hante et chagrine?
Vous êtes papillon qui va de fleur en fleur
Flirter, prenant ici plaisir comme un voleur.
Votre coeur dans sa course effrénée vagabonde,
Fouillant la poésie où l'amourette abonde.
Prenez et profitez, ce n'est point si tragique;
Et vous réveillerez quelque âme léthargique.
Pour vous faire,ô Hélène, une bonne caresse.
Votre coeur de granit a l'humeur pérégrine,
N'est-ce donc que cela qui vous hante et chagrine?
Vous êtes papillon qui va de fleur en fleur
Flirter, prenant ici plaisir comme un voleur.
Votre coeur dans sa course effrénée vagabonde,
Fouillant la poésie où l'amourette abonde.
Prenez et profitez, ce n'est point si tragique;
Et vous réveillerez quelque âme léthargique.
Posté par
Gilbert
le 29/03/2011
Sur ces mots je retourne à mon profond sommeil,
Je m'en vais lézarder sur le sable au soleil.
Vous n'aurez pas de moi, pendant une semaine
Sinon plus de fable, de rengaine ou fredaine.
Je vais mettre au repos bien au chaud mon cerveau,
Qui est bon il est vrai comme tête de veau!
Enfin je finis sur cette plaisanterie
Pour vous dire à bientôt pour d'autre pitrerie.
Je m'en vais lézarder sur le sable au soleil.
Vous n'aurez pas de moi, pendant une semaine
Sinon plus de fable, de rengaine ou fredaine.
Je vais mettre au repos bien au chaud mon cerveau,
Qui est bon il est vrai comme tête de veau!
Enfin je finis sur cette plaisanterie
Pour vous dire à bientôt pour d'autre pitrerie.
Posté par
hélène
le 29/03/2011
Je plie l'échine et reçois la caresse
De votre main habile à cette tendresse
Propre aux coeurs meurtris qui s'en prennent à la plume,
Pour protéger autrui des forts coups d'enclume.
Tel le lion enchainé de l'ami de Musset,
Antilope aux yeux noirs, sous la coupe je sais
Demeurer votre reine, boire vos vers ébréchés,
Et tenter quelque fois des fables bien léchées.
De votre main habile à cette tendresse
Propre aux coeurs meurtris qui s'en prennent à la plume,
Pour protéger autrui des forts coups d'enclume.
Tel le lion enchainé de l'ami de Musset,
Antilope aux yeux noirs, sous la coupe je sais
Demeurer votre reine, boire vos vers ébréchés,
Et tenter quelque fois des fables bien léchées.
Posté par
hélène
le 29/03/2011
Que le soleil vous darde de ses bons rayons...et à très vite, rejouons.
Posté par
Gilbert
le 29/03/2011
Merci pour vos vers ma jolie câline,
Qui sous la caresse étire l'échine...
Faites attention au beau Lancelot
Lui et moi pour vous jouterons bientôt.
Phoebus Apollon me fait déjà signe
De me taire; alors je me tais et signe
Gilbert
Qui sous la caresse étire l'échine...
Faites attention au beau Lancelot
Lui et moi pour vous jouterons bientôt.
Phoebus Apollon me fait déjà signe
De me taire; alors je me tais et signe
Gilbert
Posté par
nouga
le 29/03/2011
je n'ai rien a rajouter à ces joutes aux parfums subtils et fortement erotisées
Posté par
silverfox199
le 29/03/2011
L'imagination me manque pour revenir ici
Vous conter fleurette et opposer mes vers
À ceux du Roi de votre coeur, ce Gilbert
Ce que je n'arrive que rarement à faire
Je ne suis qu'un vulgaire cabot tel Lassie
Qui se contente des miettes de sa maîtresse
Que dois-je donc faire pour un peu de tendresse
Oh ma Reine vous en avez que pour le maître
Ghjslain
Vous conter fleurette et opposer mes vers
À ceux du Roi de votre coeur, ce Gilbert
Ce que je n'arrive que rarement à faire
Je ne suis qu'un vulgaire cabot tel Lassie
Qui se contente des miettes de sa maîtresse
Que dois-je donc faire pour un peu de tendresse
Oh ma Reine vous en avez que pour le maître
Ghjslain
Posté par
hélène
le 29/03/2011
Ami Ghjslain, prenez le bien,
Continuez à croiser le fer
Pour conquérir coeur solitaire.
Le Sieur Gilbert a pour me plaire
La musique désuète
De ses mots de poète.
Dans la fenêtre de tir,
Je vois souvent votre sourire.
Pour ce qui concerne notre frangin,
Moi, je ne connais pas le sien.
Continuez à croiser le fer
Pour conquérir coeur solitaire.
Le Sieur Gilbert a pour me plaire
La musique désuète
De ses mots de poète.
Dans la fenêtre de tir,
Je vois souvent votre sourire.
Pour ce qui concerne notre frangin,
Moi, je ne connais pas le sien.
Posté par
Marleen
le 02/04/2011
Eclairement
En lisant plus avant,
Toutes les réparties,
De vos quadriparties,
J'entends dorénavant,
Avec sagacité,
La vraie complicité,
Des poètes savants !
En lisant plus avant,
Toutes les réparties,
De vos quadriparties,
J'entends dorénavant,
Avec sagacité,
La vraie complicité,
Des poètes savants !
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Ce qui rend l'organe si dur
C'est certainement vous
Vos soupirs, votre corps alité
Bref, de tort c'est sûr
Vous n'en faites point, j'avoue
Ne pas savoir mais j'imagine
Même si vous vous dites pérégrine
Ghjslain