Sous un ciel de safran la rivière était noire,
Où stagnaient des ordures et des œillets oranges
En colliers religieux sur le bûcher s'arrangent
Pour la cérémonie terminant une histoire.
Un corps est allongé couvert de plusieurs voiles,
Blanc, safrané et rouge brodé d'un motif d'or.
On prépare le voyage de cette âme qui dort
Vers un ailleurs lumière au milieu des étoiles.
Quand jailliront les flammes dans la poussière ambiante,
Crachant une fumée noire et nauséabonde,
Le Nirvana enfin s'ouvrira dans un monde
Que tu rêves d'atteindre dans la foi évidente.
Commentaires (2)
Posté par
crisix
le 12/05/2012
une riche rime en ... ange.
Posté par
Evelyne
le 16/05/2012
Joli poème, mais triste sujet.
Ajouter un
commentaire
commentaire