Par hélène
Le sentiment d'être vivant longeant les murs de la morgue.
Croque-morts
Le long de la morgue
Dans le petit matin blafard,
Et sous vos yeux souvent hagards,
Défile la vie comme un point d'orgue.
Le métro file entre deux gares
Embué de sommeil, de remords,
D'être contraint à la bagarre
Pour se soustraire à cette mort.
La nuit fut courte, sudoripare
Comme habitée par des croque-morts
Hantant la chambre de l'heure saure.
Quand au matin, sans faire part
Nous rencontrons la vie à mort,
Tant d'insouciance désempare.
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