Cueillir le jour présent
On subi de grave mécomptes,
Pensant que la priorité est l'amitié,
Puis la famille "s'érose", triste décompte,
Pour s'apercevoir qu'on l'a mal aimé.
Croyant vivre de folles et incroyables aventures,
Trinquant, riant, chantant à tue tête,
Ne songeant à Mère, qui se ronge pour sa progéniture,
L'égocentrisme étant leader pour faire la fête.
Les années passent, et on se marie,
On déménage pour une nouvelle vie,
Notre descendance qui éclose, et s'installe,
Notre ascendance telle la rose, perd ses pétales.
L'arbre, en généalogie, est caduque,
Il s'effeuille en toutes saisons,
Nulles esquives, aucun truc,
Un jour la mort nous cueille ...guettant à l'horizon.
Le cœur empli de douleurs,
Des maux de toutes les couleurs,
Nostalgique de mon enfance-bonheur,
Dans l'insouciance de tous ces malheurs.
Trop de passion dans nos amitiés,
Ami(e) pour la vie, croix de bois croix de fer,
Mais une fois unis et installé, avec sa dulcinée,
Ce pacte, non rompu, peut déclencher une guerre des nerfs.
Trop de fiction dans le cerveau de nos marmots lobotomisés,
Jouant à être des "héros" coupant des têtes humaine,
Sur des consoles supplantant leurs livres de chevet,
Peu à peu oubliant "à la claire fontaine".
Le cœur empli de douleurs,
Des maux de toutes les couleurs,
Nostalgique de mon enfance-bonheur,
Dans l'insouciance de tous ces malheurs.
Trop de friction au sein de nos fraternités,
Tu m'pique, j'te pique...colère et drame,
Où sont enfouis ces tendres années,
Du pic et pic et colégram ?
Trop peu d'action où notre amour semble pâle,
Disons à nos proches que nous les aimons,
Ne soyons pas avare de caresses orales,
Pour eux, larmoyons pour les bonnes raisons.
Le cœur empli de douleurs,
Des maux de toutes les couleurs,
Nostalgique de mon enfance-bonheur,
Dans l'insouciance de tous ces malheurs.
Notre belle sphère bleue et verte,
Surchauffe de colère,
L'humanité galope à sa perte,
Et ne lui reste plus qu'une chose à faire :
Cueillir le jour présent, avant que la vie ne fane,
Et aimer intensément ses proches, avant le repos final.
Au lieu d'amer critiques incessantes,
Exprimons donc de juteuses paroles lénifiantes.
Le cœur empli de douleurs,
Des maux de toutes les couleurs,
Nostalgique de mon enfance-bonheur,
Dans l'insouciance de tous ces malheurs.
Le cœur empli de douleurs,
Des maux de toutes les couleurs,
Nostalgique de mon enfance-bonheur,
Dans l'insouciance de tous ces malheurs.
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