Par hélène
Texte daté de 2011/03/06
Voyant deux amoureux, se parler par les yeux, cet après midi au Pont Neuf...mais bon c'est un essai comme "Les bracelets de l'amitié"...les chaînes de l'amour
Dans le regard de l'autre
Je ne pourrais plus jamais y croire comme avant.
Peut-être parce que je sais que c'est soi que l'on cherche
Dans le regard de l'autre, en vrai singe savant.
Comme à la découverte de sa propre personne,
Pareil que le miroir, on veut seulement savoir
Si tout est bien en place et si rien ne détonne.
S'être soi-même trouvé, avant d'aller vers l'autre,
Serait préliminaire à toute forme d'attache
Pour qu'elle soit bien réelle, dénuée de toute tache,
Une liaison idyllique qui puisse être la nôtre.
Commentaires (4)
Posté par
nouga
le 07/03/2011
l'autre est peut être cet amant
qui sous le pont neuf , conquerant
t'enmeneras sur son cheval blanc
qui sous le pont neuf , conquerant
t'enmeneras sur son cheval blanc
Posté par
Within--Lara
le 07/03/2011
Humhum... Pour un essai j'aime beaucoup également 😉
Posté par
Doristil01
le 07/03/2011
Bien dit Hélène ! Si aimer c'est se donner, on aura du mal à offrir à l'autre ce que l'on n'a jamais eu. Cette découverte de soi est indispensable avant toute démarche vers l'autre. Ce texte est, à mon avis, d'une grande pureté tant dans les mots que dans son esprit.
PS: Je viens de mettre fin à notre discussion dans un poème intitulé DIX VERS CITÉS: MEA CULPA ?
A bientôt !
Franck D.
PS: Je viens de mettre fin à notre discussion dans un poème intitulé DIX VERS CITÉS: MEA CULPA ?
A bientôt !
Franck D.
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L'autre sans qui l'on est rien... pas
L'autre miroir et reflet
L'autre qui nous contredit et rassure
Soi même sans l'autre?
On ne peut être que par autrui
Ne plus vouloir être à cause de l'autre