David(s)
L’un fût roi, l’autre pas
Tous deux majestueux sont de Dieu
Puisque vivant sous nos cieux
Pas tout à fait identiques toutefois
Dieu seul sait pourquoi
Leurs harpes, lyres ou cithares belles
Et leurs autres guitares maternelles
Leurs chants si nouveaux
Interpellent les voyelles matricielles
De sonorités à jamais nouvelles
Exaltent nos âmes happées vers le Beau
L’un en recto psalmodique, allegretto liturgique
L’autre en verso rhapsodique, fortissimo plus anthropique
Tous deux en synergie de jeu transcendantal
Tropisme vertical en louange commensale
Raison ne ment qui écoute le cœur
Battre en sillon notre alleu de vibrations fraternelles
Ouvrir les portes de la Cité éternelle
Se joindre leurs voix sublimes aux célestes chœurs
Nos mains alors s’offrent comme les leurs
Corps débordant d’abondance de bonheur
Anamnèse intense, coupe immense d’ailleurs
Franchissant les passages notre joie s’accorde en Sion
En onction de dilection
Créée pour aimer, de pleine Beauté, telle est l’esthétique sacrée
Conçue pour sa gloire, rayonnement d’amour
L’un est David, l’autre Gilmour
En d’autres âges ils sont nés
Revêtus de mélodique majesté
Commentaires (4)
Je verrai 2 fonds sonores de David Gilmour adéquats à ce poème :
- "je crois entendre encore " (Bizet, Les pécheurs de perles),
- Shine on you crazy diamond.
Pour info, j'ai adressé récemment à Gilmour ce poème (en français !): j'espère une réponse.
on the wall
commentaire
Est-ce que Gilmour est au courant ?!
Je plaisante, désolée.
Votre texte est ... surprenant et/mais très intéressant.
Quel morceau de Pink Floyd verriez-vous en illustration sonore de votre texte ?