Et puis, je me suis forcé, tous des quatrains en alexandrins, dans des strophes à rimes suivies, tout en respectant la césure et la rime à la césure...
Déesses idylliques©Ce texte est protégé par un copyright.
Déesses idylliques
Ma chère Évelyne, très chère copine
Faut-il qu’on devine, sens aux mots, cousine
J’ose espérer ne pas, être si effrayant
Faut-il presser le pas ou se faire abstrayant
Est-ce là illusion, que nos rimes s’adjoignent
Et une invitation en pays de Cocagne
Je ne veux certes non, me retrouver au bagne
De citer votre nom, ô complice compagne
Indigent, pauvre moi, point je ne suis pourtant
Pour la passion, l’émoi, trouverais bien le temps
Plein d’émotion je suis, votre tout dévoué
Brûlant jusqu’à la suie, je dois vous l’avouer
Ne sachant jaboter que mes vers conjugués
Quand par votre beauté, je suis tout subjugué
Je reste là hagard, là troublé à vous voir
Car je n’ai que mon art, pour vous le faire savoir
Désirs à votre égard, ô femmes, au contraire
À mes yeux, mes regards, ne saurait m’y soustraire
Mais je ne vous veux point esclaves odalisques
Mais à brûle pour point, déesses idylliques
Isatis, 22 avril 2012
Commentaires (3)
Je fais quelques promenades sur le site, ce qui m'a permis de retrouver vos joutes, malicieuses et coquines, entre vous deux et un Mr Gilbert, qui n'est plus là. J'ai trouvé que c'était extrêmement sympathique, et que vous Hélène saviez vous y prêter de bonne grâce et « honni soit qui mal y pense » - Moi, je trouve que c'est gentiment ludique et que cela donne un peu d'âme. Merci à vous deux.
Et puis savoir que les dames, ici, nous serions des Déesses idylliques, et bien, pourquoi pas ? J'ai bien rendu hommage, aux Chevaliers de la Table Ronde.
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