Départ
Fraîcheur du crépuscule, souffle d'allégresse
Qui caresse ta peau ; charmé, tes poils se dressent.
Les bras ouverts, le cœur joyeux, le regard loin,
La porte s'ouvre, ébloui, à la foule tu te joints.
De la feuille d'automne, du pollen printanier,
Corps léger virevoltant et fleuret bien manié,
Belle lumière : c'est un phare qui t'attire,
D'une confiance éthylique, tu t'en vas la séduire !
D'une nuit d'amour charnel, le réveil est de miel,
L'union des corps dansant dans ce décor d'idylle :
Sentiment unique né de sensations plurielles.
Une fois l'étreinte éteinte et les viscères serrés,
Tu souffres, asphyxié, désormais seul et fragile.
Dans son léger sillage tu te mets à errer...
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