Dernières illusions
Je cherche dans ton corps, les cris qui me rassurent,
L’adjuvant, qui de l’heure en retient les aiguilles,
Qui fait de mes poèmes encore sa tissure,
Sans qu’il me soit besoin de quelques apostilles.
J’attends de tes soupirs, le contraire du pire,
Qui fait que chaque jour a sa fin dans le noir
Et que sur cette terre, il n’y a pas d’empire,
Qui n’ait jamais fini, au soir d’un éteignoir.
Je bénis ton plaisir comme un matin d’été,
Où au fond du jardin, nait encore une fleur,
Me disant du printemps, tout ce qu’il a été.
Et oubliant le temps de ce si bel automne,
Où de tous tes désirs j’en perçois la valeur,
Je me laisse à aller, vers ce qui m’illusionne…
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