Dix huit ans
Dix huit ans dans un mois, je vais fermer les yeux
J’aurais pourtant aimé encore longtemps vivre
Ou juste quelques jours puis rejoindre les cieux
Le conte de ma vie ne va pas se poursuivre
S’éteindre octogénaire et puisqu'il faut mourir,
Est peut être moins dure, le vie on l’a connue
Mais, si jeune, savoir qu’on a plus d’avenir
Vous brise le moral, met votre cœur à nue
Je ne peux plus parler,je souffre atrocement
Tout autour de mon lit la famille se presse
Hélas, je ne perçois que des chuchotements
Mon esprit est ailleurs,tant la douleur m’oppresse
Vous caressant la joue pour, vos larmes, assécher
Je vous suivrais des yeux sur mon petit nuage
Vous m’avez tant aimée, je vais vous protéger
A peine est elle écrit que l’on tourne ma page
Commentaires (2)
commentaire