Dommage...
Dommage…
Que tu confondes indifférence et abstraction
Que tu prennes pour inattention…
Ce qui n’est que discrétion
Que sur le fil « tragi-comique »
Tu donn’s tant et n’acceptes rien
Quand tant de gens te donneraient plein
S’ils se sentaient seulement le droit
De s'avancer en cet endroit
Impénétrable
Où tu t’es réfugiée, probable
Par instinct de survie
Dommage
Parce que l’on n’a qu’une vie
Mais par contre
Tant de magiques rencontres
Dommage
Que dans ta protectrice fièvre
Tu confondes tout et le reste
Repliée sur ta propre geste
Tu luttes contre les moulins
En refusant tout coup de main
Parc’que seule tu te crois folle
Et que tu es ta propre idole
Et que cet orgueil qui te porte
Te mette le nez sur la porte
Inviolable quoique tu croies
Et quel que soit mon désarroi
Que je ne puisse te rejoindre
Dans ce combat qui est le moindre
Que nous puissions mener ensemble
A ce que ce soir il me semble
Dommage
Parce que ce soir il me semble
Qu’on aurait pu se battre ensemble
Quelles que soient nos différences
Et nos passables confidences
En un instant tu as choisi
Que nous ne soyons plus qu’ »amis »
Que sur un mouvement d’humeur
Tu jettes au « petit-bonheur »
C’qui nous avait fait nous trouver
Et ce qui nous a fait rêver
A un improbable possible
L’Amourtié comme une cible…
Hors des limites du réel
Bonsoir à Toi, Mademoiselle…
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