Douce courbe©Ce texte est protégé par un copyright.
Mon regard se pose sur ta douce courbe
Le coin gauche de ma bouche se redresse
Esquissant un inhabituel sourire
Chassant mes obscures pensées, imparfaites
Je ne reconnais plus le « moi » d’avant, fourbe
Et mes incrédules yeux qui te caressent
Me chuchotent ce que je me dois d’écrire
A toi, mon aimée, élancée et parfaite
Ta constante croissance est tant bénéfique
Que je t’aime, toi qui me toise, maligne
Raillant ma condition, sous tes airs princiers
Et je gis là, à terre, ô exquis graphique
Perdu parmi les méandres de ta ligne
Qui poignardent mon âme de financier
Commentaires (2)
Posté par
Within--Lara
le 12/03/2011
Hum, j'aime bien ces nouveaux rimes que tu nous a trouvé là 😊 Beau poème au demeurant.
Posté par
Rime contre l'Humanité
le 19/03/2011
J'aimerais évoquer ce type de rimes dans mon encyclopédie de la rime. Comment s'appelle-t-il ?
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