Élans apollinaires©Ce texte est protégé par un copyright.
Élans apollinaires
Ne soyez pas tous si tant inquiets de mon sort
Tel qu’écrit, secret admirateur je demeure
Et ce sera ainsi jusqu’à ce que je meurs
Malgré les serments ou l’amour qui en ressort
Mais ne voyez pas là souffrance ni remords
Si devant telle beauté mon cœur s’enflamme
Je me dois bien alors d’exprimer ma flamme
Loin de moi l’idée de jouer au matamore
Tant qu’à la question de l’aborder peut-être
Oser lui offrir réellement mes rimes
Ce serait faire preuve d’audace en prime
Couper court vaudrait alors de disparaître
De Cupidon ou d’Apollon lequel des deux
Sied le mieux à cette idylle, ce poème
Or, par quel autre moyen, quel stratagème
Pourrais-je être plus audacieux, moins cafardeux
En poésie, les amours imaginaires
Sont souvent les plus osées, les plus sincères
N’ayez crainte, je ne ferai pas d’ulcère
Laissant cours à mes élans apollinaires
Isatis, 6 mars 2012
Commentaires (6)
quand à ta flamme attention de ne pas la souffler
pour ton amour imaginaire
surtout ne pas t'en faire
entre cupidon et appolon
un des deux sera le bon
ne préfères tu pas le rêve
de tes récits il est la sève
et de le crier haut est fort
l'après te donnera tord
et nous perdrions un versificateur
commentaire
et puis bravo pour ce bel élan Apollinaire