ELEGIE AMOUREUSE©Ce texte est protégé par un copyright.
D'où vient qu'en me voyant l’amour s'est échappée ?
J'ai cru, écouté ces vers amoureux, entre vous deux
Murmures impénétrables, sur un ciel tumultueux.
Pourquoi cette brûlure, cette blancheur subite,
Scélérat? Un autre soupirant... Ciel ! Elle a pris la fuite.
Ah mon dieu! Je suis trahi. Mais j’ambitionne savoir...
Amour ! Laure, ouvrez-moi, votre cœur mon fol espoir !
Mes vers seront ces confidents, auprès de ma maîtresse
Elle avait l’amour pour, loisir avec de subtiles adresses
Quelques chants profonds, dans un vent de raisons pourvu
Par qui ce que j'ai vu, dans notre amour, ne l'aurait-je ! Point vu.
Laure! Ma passion approchait (dans l’amour perfide),
Nous essayant, toi si effrontée et à la fois et timide,
Voulant presser l’effort, de ses enlacements languissants
Voulant m'ouvrir son corps fatigué, impuissant ;
Abattue, et son visage, si incertain,
Sa chevelure en a bouleversé et arrangés en vain,
Et son halètement encore agité, sur son sein...
Des caresses de feu sur tes seins imprimées,
Et mes baisers ma Laure, sur tes lèvres enflammées.
J'ai tout vu. Mon amour, tout m'a dit une coupable nuit.
Sans même oser me répondre, confondue, elle fuit,
Sans même oser tenter sur le chemin d'un mensonge.
Et moi, comme trompé, des promesses d'un songe,
Je venais, j’accourais, sûr d'être souhaité
Remplis d'amour de mon bonheur, et de tranquillité !
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