La Source de Lune©Ce texte est protégé par un copyright.
C’est une fontaine fraîche inondée de lune,
Au cœur ombreux d’une clairière connue d’aucune.
La Sylphide y vole, vêtue de ses seuls cheveux
Ondulant en vagues douces sur ses hanches bleues.
Elle guette le preux chevalier, le paysan,
L’amoureux… Se rit de leurs transes. En s’amusant,
Elle trouble l’eau où ils s’abreuvent et les égarent.
L’onde lumineuse fredonne des rêves barbares.
La source de lune ensorcèle de son chant
La sylphide qui va batifolant, musardant
Dans des allées invisibles qu’elle seule devine.
Longtemps, elle se mire à l’eau et l’eau la fascine.
Elle est venue en ces lieux juger ses appâts :
– Las ! Mes traits ont perdu l’incomparable éclat
Qui illumine tendrement les femmes heureuses !
Émue, elle lisse ses traits d’une main nerveuse…
Une cavalcade résonne à tous les échos,
Saisissant les hôtes sylvestres à peine éclos.
C’est quelque sylphe insouciant que la belle désire
Son cœur est pris, son souvenir la fait rosir.
Dans l’étrange aura de la fontaine, elle puise
Trois gouttes d’eau fabuleuse pour qu’elle le réduise,
Pour qu’elle le séduise, pour qu’enfin il la désire.
Ainsi fait la fontaine fraîche sans jamais faillir.
commentaire
Ce sylphe sylvestre à l'orée de ces bois
Je découvre ces elfes avec joie
For joli poème, je suis sans voix
Ghjslain