En-vie
Je marche dans la vie avec l’effroi d’un je-ne-sais-quoi
Qui m’habite et m’enfuit à la fois
Co-disant ambivalent que ce je-suis
Que je ne suis pas
Suivre l’être-là (da sein) et marcher simplement
Pouvoir lui dire ce pourquoi je ne sais pas
Reluire de visage exprimant le je-suis-là
En mâle entêtement, en orant consolant
Bonifié par l’humilité de l’instant présent
A quoi bon écrire, décrire ou ré-écrire encore
Ces successions itératives d’allitérations
Allégeant mes silentes émotions
Assourdissantes idées sonores
Résonnantes anaphores de questions
Je marche dans la vie avec le désir d’en-vie
Le désir du désir d’en-vivre
Tel un ruisselet, sourdre de la source de vie
Ruisseler d’amont profond
Eclaboussé d’être en instante consolation
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