étrangeté
J'ai peur de cet instant qui éloigne,
qui coupe. L'autre - chair charabia - ne signifie plus ;
je ne capte plus que son évidence animale. Ses yeux :
impossible regard,
juste une consistance, une humidité ; je perçois le grouillement cellulaire, l'écoulement des humeurs.
L'étrangeté stupéfie la lumière.
Vite, revenir, regagner, me sauver.
J'ai peur de la violence de voir.
Commentaires (4)
Posté par
Réci
le 26/08/2012
J'ai été déjà mort une fois, je ne me souviens de rien.
Ca ne doit pas être si désagréable que ça?
Tout est a refaire. Je m'en souviendrai à force.
Je compte prendre le temps qu'il faudra.
La première fois c'était trop tôt. Eric.
Ca ne doit pas être si désagréable que ça?
Tout est a refaire. Je m'en souviendrai à force.
Je compte prendre le temps qu'il faudra.
La première fois c'était trop tôt. Eric.
Posté par
On'X
le 30/08/2012
Il est vrai que votre texte semble évoquer la mort, la mort de l'autre, qui engendre plus de peur chez le vivant.
Posté par
Jean-Mi
le 02/09/2012
Non, chers amis, ce texte parle de vivants dont on perçoit la fragilité,étant aussi la mienne, amas de cellules qui emploie le mot ^ame
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commentaire
Le mythe tragique de l'Angélus de Millet
Mais j'ai lu un article sur l'EMI (l'Expérience de Mort Imminente)qui parle d'une grande jouissance au moment de mourir...
Ça n'enlève rien à la perte de l'autre, mais quant à soi-même...
Je trouve cela fascinant : si on pouvait prouver que la mort est agréable, comment réagirait l'humanité ??
cf : Dr. Pim van Lommet "Mort ou pas? Les dernières découvertes médicales sur les EMI" (que je n'ai pas lu!)
HypoPo