Etreinte.
Se sentir exister, au toucher de sa peau,
Ne plus penser à rien, qu’à son ventre et ses seins,
N’avoir plus comme idée que ce si beau dessein :
Etre de son désir, le « piu » de son tempo.
Percevoir sous ses doigts, l’onde de ses frissons,
Ne même plus sentir de ses ongles le mal,
Tant là, dans votre chair, cela semble normal,
Que de cette explosion, on soit à l’unisson ;
S’en aller tout là-haut, aux confins des nuages
Et planer dans le ciel, à presque voir les anges,
En pensant qu’on est là, à son dernier voyage
Et se laisser aller, à oublier le temps,
En l’entendant gémir sous ce plaisir étrange
Qui transforme nos nuits en moments exaltants.
Décembre 2014
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