Un phénix atteignit la douceur immortelle
Et d'un vol sec et beau transcenda l'horizon.
Puis le sable rêveur en un souffle expira,
Le zéphyr enflammé redevint un pigeon
Qu'alourdissaient sans cesse d'embarrassantes ailes.
La douleur bien trop grande brisait l'imaginaire
Et ainsi disparut ce songe le plus cher.
Cette douce souffrance qui ne me quittait pas
Aveuglait mes espoirs mais ne les tuait pas.
Engluée dans la vie invivable et vécue
J'attendais lentement rougie par un soleil
Qu'un corps que j'abhorrais et qui m'emprisonnait
Me donnait à souffrir interminablement.
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