Folie 684-5-6©Ce texte est protégé par un copyright.
Fils de son père, il croit ce qu'on lui enseigna,
Oubliant de jeter un œil autour de lui.
La lumière du savoir avait pourtant bien lui…
Il n'en a pas eu cure, nourrissant son ténia,
Et le Moyen Age dure, tant les cerveaux sont durs !
Formons tous les esprits à étudier les sciences,
Ou nous n'aurons jamais qu'une poignée de chercheurs !
La poignée suffit bien et on a la patience…
Il est bon que les gueux soient d'ignorants pêcheurs,
Et moins ils en connaissent, meilleure sera leur laisse !
Focalisons-nous bien sur les détails abjects,
Ou la forêt sordide serait bien menacée !
L'arbre est vraiment malade et ses feuilles encrassées.
Il faudra discuter les raisons qu'on objecte
Et le temps va passer, du futur au passé…
Commentaires (3)
""Formons tous les esprits à étudier les sciences,
Ou nous n'aurons jamais qu'une poignée de chercheur""
Par définition les chercheurs SONT les scientifiques.
Et puisque vous n'arrivez plus à compter vos acrostiches sur la folie, c'est parce que tout est folie. Ce que je détesterais le plus, ce serait une norme aseptisée ou clonée, si vous voyez ce que je veux dire.
Il y a des folies nécessaires.
Les insupportables il faut les dénoncer - mais ils ne faut pas qu'elles soient noyées dans la masse, pour mieux être repérées.
Je déplore que l'étude des sciences soit réservée à une élite et qu'une proportion importante de l'humanité n'ait pas accès à l'instruction... Si les sciences touchaient toute l'humanité, il en sortirait un plus grand nombre d'innovations scientifiques et tout le monde en profiterait ?
Par la misère, on se prive de bon nombre de progrès techniques... mais qu'importe ? Imagine qu'on aurait vécu le cancer, quel manque à gagner pour les labos et toute l'industrie qui tourne autour de cette manne ! Alors, ne nous pressons pas...
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