Fourmilière©Ce texte est protégé par un copyright.
Dans cet univers à peine aseptisé
Entre douleurs furtives, désabusé
Je me promène tantôt hypnotisé
Suis-je inspiré d'un Beaudelaire abusé
Je souffre, je peine, de corps et d'esprit
Douleurs de mon corps, de ma hanche meurtrie
Du supplice encor, je subis le tri
Pour soigner mes peines, mes maux, je vous prie
Oh! Fleurons de mon mal, qu'ici je décris
Certes ne se comparent aux écrits fleuris
Du mal d'un Charles ou d'un Jean, mon ami
Mais pour me soigner cette nuit, j'ai Amy
Telle une fourmilière, l'hôpital vit
Ses fourmis travailleuses, en mode survie
Se tuent à la tâche, libérant des lits
D'un étage qui aussitôt dit, se remplit
Ainsi gisent-ils, infirmes qui hier
Encor, n'avaient point besoins d'infirmières
Alors vivement que je quitte ces terres
Pour des eaux plus familières, vins et bières
Isatis, 20/21 août 2010
commentaire
merci pour eux personnel soignant