poème
Gâchis
Les lendemains de fête, dans ma gorge râpeuse, ont le goût âcre de cendres froides. Mes yeux secs des fumées grises, mes lèvres veuves, clignent et battent encore pourtant. Rauques, quelques notes s’accrochent, puis déchantent. La fête jaune a ri de tout son saoul et me laisse orphelin, ballant, dérisoire, aux pieds des tabourets géants. Puis, de guerre lasse, j’emprunte gestes raides, sourires effilochés, et me parle d’ailleurs.
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