fait qu'elles sont femmes. Alors qu'il existe depuis longtemps une loi réprimant les insultes racistes, les insultes sexistes ne sont toujours pas sanctionnées. Le texte est délibérément écrit dans un style naïf, et repose sur une expérience personnelle qui m'a terriblement traumatisée et dans …
Histoire banale d'une femme
« Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. »
de Albert Einstein
Histoire banale d’une femme
Lorsque Bouton d’or vira Jefke le Nazi parce que, malgré sa demande expresse, il avait fait le contraire de ce qu’elle lui avait demandé, juste « pour faire chier son monde », comme lui avait bêtement dit Jefke , Bouton d’or rompit avec lui et rencontra Nicolas qui lui parut plus intéressant .
Jefke le Con se mit en colère.
Sale pute, tu me dégoûtes, espèce de traînée, tu ne penses qu’à baiser,
elle avait bien raison, Myriam , quand elle disait que tu étais une traînée. D’ailleurs, toi, Bouton d’or, on te prend et on te jette. Tu me dégoûtes.
(Bouton d’or se disait il pourrait au moins me remercier de lui avoir fait tous ces câlins gratuits, alors qu’avant il avait payé de pauvres filles qui devaient faire la pute pour faire bouffer leur gosses et entretenir leur mec (mac), mais elle savait qu’il ne s’était pas rendue compte du cadeau qu’elle lui avait fait).
Et il avait quand même investi 12.000 Euros pour se faire implanter des cheveux, et beaucoup
d’argent pour s’acheter des vêtement de marque. Il se considérait comme un homme de classe.
Bouton d’or pleurait tous les soirs parce qu’à la longue, elle finissait
par se demander si elle n’était une sale pute, d’avoir passé juste une nuit avec Nicolas, après avoir viré Jefke le Nazi.
Bouton d’or se plaignit auprès ses copains et de ses copines
Et tous lui conseillèrent de penser à autre chose.
Cela pouvait varier…
Comme, par exemple..
« Mais enfin, arrête un peu ton char. C’est un problème entre toi et ton ex. » ; ou
bien « : mais enfin, tout le monde dit ça. »
Parfois aussi on lui répondait : « Je n’ai pas le temps », ou encore :
« je risque des ennuis »
Même les femmes lui dirent « occupes toi plutôt de tes gosses »
Elle finit par se résigner. Mais, parfois, derrière ses casseroles, elle se rappelais vaguement qu’il avait une « Convention des Droits de ‘Homme » qui interdisait certaines insultes.
Mais c’était sans doute réservé aux « nègres, arabes et juifs »
Comme on dit, il s’agissait des droits de l’Homme
Entre-temps, , sur 3 brèves relations, Jefke a un suicide et une tentative de suicide à son actif. Et il y tout plein de pauvres filles, avec leurs gamins, plantées par leur mec, qui risquent un Jefke !!!!!
Quelques semaines ont passé. Mais, avec toutes ces histoires, une vieille entorse, qu’elle s’était faite lors d’une ballade en montagne,
avait recommencé à faire mal.
Comme Bouton d’Or étant plutôt sensible, elle avait mal encaissé ces histoires de pute, et se demandait quand même pourquoi les arabes et les noirs avaient déjà leur loi, le Mouvement contre le racisme, des permanences, alors que les femmes n’avaient encore rien du tout et que tout le monde s’en foutait. Faut évidemment dire qu’avec les devoirs de leurs gosses, le foot, le vélo, le train électrique de leurs hommes, le chien, et les réunions de leur mari, les femmes n’avaient pas trop le temps de s’occuper de tout ça.
Mais,…. arrêtons pour le moment.
Il vaut mieux chanter, rire et danser…
Mais Bouton d’Or ne savait presque plus rire, tellement elle pleurait.
Elle alla à la police, elle s’adressa à des organismes spécialisés, elle prit un avocat,
rien n’y fit et personne ne bougea ..
Pendant que Jefke roulait en Porsche, elle payait des fortunes en taxi.
Bouton d'or continuait à pleurer, à stresser, et à avoir mal au pied.
Comme elle avait réussi à garder des bons contacts avec son ex-mari,
parce qu'elle n'aimait pas la dispute. Et comme son mari défendait les étrangers contre les insultes, elle croyait qu'il comprendrait que c'est traumatisant pour une femme d'être traitée
de pute. Elle avait toujours été gentille avec lui, et ils allaient souvent au resto ensemble. Il racontait ses ennuis avec la Charlotte, qui était gâtée pourrie. Il avait même été installer des étagères chez elle.
Elle avait tout fait pour ne pas déranger son mari, et avait accepté de ne même pas aller
à l'enterrement de la maman de son mari.
Elle croyait sincèrement que son mari se rendrait compte que ses crises de larmes n'étaient
pas normales et qu'il savait que c'était le signe qu'on avait subi un traumatisme violent.
Elle croyait qu'il savait que la victime a besoin de soutien.
Mais au lieu du soutien qu'elle demandait, il déposa plainte pour harcèlement.
Il ne comprenait pas que plus il la repoussait, plus son traumatisme s'aggravait, et que
cette les appels étaient précisément le signe qu'elle crevait de désespoir.
N'importe quel homme, n'importe quel inconnu, comprend que c'est insupportable.
Tu ne défendrais pas une femme, même une inconnue, qui se fait traiter de pute parce
qu'elle a viré un nazi.
C'est comme ça que les hommes en arrivent à la situation humiliante d'accepter de payer
100 E pour une heure de douceur.
Chantal52
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