Impermanence©Ce texte est protégé par un copyright.
Ce matin
le ciel est barré
par une trouée de lumière,
traçant une ligne d’or
entre des nuées violacées.
Je guette souvent
ces reflets imitant la mer,
que prend le ciel mouvant
à l’aube empourprée.
Alors, toute ensommeillée,
je commence à prendre
dans l’arceau de mon bras
la taille de mon bien-aimé ;
je laisse sa chaleur confortable
doucement surprendre
les places de mon corps,
que le froid a enveloppé.
Il ouvre alors ses yeux,
et prend mon sein tendre,
Dans l’abri de la paume
de ses mains,
et inspiré murmure
« bonjour ma colombe »
Et me serre contre lui,
dans un je t’aime murmuré .
Ô quel moment magique
qui me rend heureuse,
lorsque nous nous aimons
en oubliant les années,
Et qui se prolongera
toutes les nuits en un songe .
Est-ce si singulier d’être ainsi
candidement amoureuse,
et de le lui avouer sans cesse,
car je me sens aimée,
et sentir que cette vie
ne connaîtra pas le mensonge.
Notre route ne se terminera
qu’à la disparition de l’autre,
mais nous aurons vécu
la plus belle des histoires d’amour,
Comme si en fermant les yeux
on pouvait aimer toujours.
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