INCONSCIENT 3^{©Ce texte est protégé par un copyright.}

Encore un travail d'orfèvre, je suis contente pour moi, d'avoir votre vidéo et pouvoir me la repasser quand je veux, pour pouvoir en savourer,la mesure des mots en relation de ce que vous voulez exprimer.
Cependant, j'espère ne pas le regretter, mais je crois que je suis incorrigible. Pourquoi dévaloriser vous-même votre travail, en le distribuant si généreusement.
N'y voyez qu'une question d'estime, je vous l'assure.

Merci Evelyne.
J'ai toujours eu des rapports particuliers avec l'argent.
Je crois que ce que l'on crée a d'autant plus de valeur qu'on n'en escompte pas de bénéfice... et puis j'ai bien assez d'argent ! Pourquoi se fatiguer à essayer d'en gagner davantage ?
J'ai un toit et je mange tous les jours.
Il y a de par le monde des millions de gens qui valent autant que moi et qui vivent beaucoup moins bien... juste parce qu'ils sont nés au mauvais endroit.
Si j'avais plus, j'aurais beaucoup trop le sentiment d'appartenir au clan des exploiteurs et je trouve celui des exploités beaucoup plus confortable...
Alors, c'est ça... J'aime mon confort moral, qui me permet d'avoir un sommeil de bébé...
Et puis, je travaille, et cela me donne l'impression d'être normal... ou plutôt, cela m'assure une normalité absolue.

Excusez-moi Jacques, non ce n'est pas pour une question d'argent. Je ne sais si je suis un peu « déformée » , dans mon éducation, mais dans mon esprit, et aussi dans le monde de l'art, la valeur vient de la singularité. or votre travail total en lui-même, est le recueil de l'œuvre. TOUT le recueil est singulier et porte bien votre « touche », mais le dispatcher ainsi, cela me fait mal au cœur, non pas pour ce qu'il aurait pu vous rapporter.... Quoique, si vous en aviez eu besoin. Mais bel et bien pour que nous prenions le temps de savourer petit à petit ce magnifique travail, et le considérer à sa juste valeur, et non pas comme un fast food.
J'aurais pu vous dire ceci en message, j'aurais moins l'air de faire la donneuse de leçon. Ce n'est pas comme cela qu'il faut le voir, c'est plutôt comme un hommage.
Et je ne détiens certainement pas la vérité, juste je sais ce qu'il en est un peu dans le milieu des arts.

Contrairement au cuisinier qui fait un plat, mon "œuvre", je suis le premier à la déguster. Il m'importe assez peu de savoir ce qu'il advient d'elle après. Elle ne m'appartient plus, si elle m'a jamais appartenu. Si je me prenais au sérieux, je pense que ça m'empêcherait de dormir de savoir que je suis consommé en fast food... Là, non.
Il y a tellement de cochonneries portées aux nues, que mon travail n'est pas déprécié par son inexistence...

Ok, c'est la personne concernée qui a toujours raison. J'espère que vous ne m'en voudrez pas de m'être permise de vous dire ma pensée.
Cordialement,

Mais non. C'est gentil de s'intéresser...
Pour ma part, ma tête fait tellement de bruit que j'ai parfois du mal à comprendre les autres, mais j'espère toujours m'améliorer. C'est ça, le sens de la vie... ?