Par Jacques Raffin
Texte daté de 2011
Des vers qui ne manquent (pas encore) d'air…
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INDIFFÉRENCE 8©Ce texte est protégé par un copyright.
Il me plaît de rêver que l'on pourrait payer
Non seulement pour manger mais même pour respirer.
Dès la naissance, les hommes sans risquer d'expirer,
Inspireraient de l'air joliment monnayé !
Fournissant le respirateur de mon côté,
Follement, les millions viendraient s'accumuler
Et viendraient faire grimper mes actions bien cotées.
Rien à faire des crevards, aux poumons tout brûlés
En respirant l'air seul, sans mon bon appareil !
Non, ce n'est qu'un beau rêve, et pour l'eau c'est pareil,
Car on trouve bien des gens qui boivent au robinet,
Et mon eau en bouteilles, dans les estaminets ?
Commentaires (4)
Posté par
nouga
le 01/04/2012
tu devrais faire payer les gens qui clignent des yeux, c'est trés rentable lol
Posté par
Evelyne
le 01/04/2012
Jacques l'indifférence existe un peu trop c'est vrai, mais dans toutes choses, on peut trouver un peu de bon, une raison de sourire.
Je t'envoie le mien amical,
Je t'envoie le mien amical,
Posté par
On'X
le 01/04/2012
Cela dépasse l'indifférence pour confiner au cynisme.
Espérons que cela reste de la science-fiction et non un texte d'anticipation.
Espérons que cela reste de la science-fiction et non un texte d'anticipation.
Posté par
Jacques Raffin
le 01/04/2012
Eh oui... Le cynisme du loup pour l'homme...
mais la vénalité dépasse la fiction !
mais la vénalité dépasse la fiction !
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