Par hélène
Texte daté de 2012/05/04
Sur les photographies, ta silhouette s'évapore,
Ton image devient floue, cette petite mort.
Je crie pour que s'enfuit l'infame croque mort.
Je donnerais ma vie pour qu'il quitte tes pores.
Commentaires (12)
Posté par
Within--Lara
le 05/05/2012
Quatre vers qui parlent directement au coeur, laissant la conscience dans le flou.
Posté par
On'X
le 05/05/2012
Il est vrai que ces 4 vers sont d'une intensité toute particulière. Et la concision de ce texte, qui n'est guère dans vos habitudes, ne fait que renforcer la force du cri et la tension suscitée.
Posté par
hélène
le 05/05/2012
L'ayant vécu comme un cri à visée libératoire (au moins temporairement), je n'ai pas voulu le travailler et le prolonger plus que l'effet libératoire recherché. Très très forte tensions oui et même angoisses, l'écrire a eu l'effet escompté....jusqu'à la prochaine fois. Merci à toutes les deux. Ce texte concerne quelqu'un qui m'est très très chère...et même chair !
Posté par
Camy
le 06/05/2012
Je n'irais pas jusqu'à dire que ces quatre vers aient fait peur, mais ils nous emprisonnent dans un sentiment de désaroi, presque ...
C'est suffisant, d'autres strophes autour auraient gâché cette aura ... Et auraient été de trop.
Bravo ! :D
C'est suffisant, d'autres strophes autour auraient gâché cette aura ... Et auraient été de trop.
Bravo ! :D
Posté par
hélène
le 06/05/2012
Merci Camy. Désarroi, c'est l'état dans lequel j'étais à l'écriture...:D
Posté par
Loup gris
le 06/05/2012
Hélène, lisant ces phrases, on comprend votre désarroi dès le premier vers. Qui n'a pas vécu un tel moment un jour? Ce cri, cet écrit sont libératoires et c'est bien ainsi. Très beau, en outre!
Posté par
On'X
le 06/05/2012
Criez, Hélène. C'est quelque chose qui doit vous faire du bien. Et j'attends votre cri depuis longtemps.
Posté par
Verbo
le 07/05/2012
L'approche d'une séparation nous apprend à mieux vivre le bonheur fugace et futile... maigre consolation. Profiter du simple instant avec l'être aimé, que l'on voudrait éternel... Qui ne partage cette rébellion contre la mort hideuse qui vous enlève votre seule richesse?
Tout est dit dans ces quatre vers.
Tout est dit dans ces quatre vers.
Posté par
Evelyne
le 07/05/2012
Cette concision est parlante, et l'on ressent avec vous cette angoisse. Je crois même que je la partage.
Posté par
hélène
le 08/05/2012
Merci à tous pour vos commentaires, chaleureux et compréhensifs.
Posté par
bernard138
le 14/05/2012
La peur
Toutes mes peurs, toutes mes ignorances,vont vers
Vous, Madone de la paix et de la joie, et du bonheur Vous connaissez tout cela, n'est-pas! Chenier .
Toutes mes peurs, toutes mes ignorances,vont vers
Vous, Madone de la paix et de la joie, et du bonheur Vous connaissez tout cela, n'est-pas! Chenier .
Posté par
hélène
le 14/05/2012
La paix, de l'âme du moins, m'est assez étrangère, car toujours torturée, je suis ; ne sont-ce pas les romantiques ?
Et vous Madone, vous adorez ?
Merci pour votre lecture d'un texte qui m'est cher par lien de chair.
Et vous Madone, vous adorez ?
Merci pour votre lecture d'un texte qui m'est cher par lien de chair.
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