Dans cette passion amoureuse qui est la sienne.
Je connaissais le désespoir,©Ce texte est protégé par un copyright.
Je te donne ces vers, car le désespoir n'a pas de nom.
Dans ces grandes lignes, reculées aux époques lointaines,
Elles nous feront rêver un soir, au bord d'une mer humaine,
Désespoir et amertume, favorisés par de petits faits, sur un sillon
c'est un bateau de mémoire, criblé de neiges incertaines,
Je connaissais le désespoir, qui était comme ce tympanon,
Et les oiseaux vidés de leurs sangs, éternel et mystique chaînon.
Comme ces mouettes, pendues à mes rimes hautaines ;
Je connaissais le désespoir, dans les glaces d'un abîme profond.
Jusqu'au plus haut du ciel, l'aigle sexuel n'exulte rien, ne me répond !
- Ô, toi qui es comme ce visage, une créature a la trace éphémère,
Foule d'un pied léger la fierté de ton désespoir dans ce regard serein.
Les insensés mortels, dont leurs désespoirs t'ont jugée amère,
Visage aux yeux bleus, déracinés de la nuit, sur un front d'airain !
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