Par hélène
Texte daté de 2012/03/04
A la faveur d'un passage à la gare, je m'égare....
Je m'égare©Ce texte est protégé par un copyright.
Un train qui s’en va et des vies qui s’arrêtent,
Ces tonnes de visages qui jamais ne reviennent.
Un passage dans la vie, un passage dans le temps
Tous ces gens qui émigrent, comme une fuite en avant.
Plus on est dans la foule, plus le manque est cruel :
Abyssal, monstrueux, vide Pantagruel.
Comme la goutte de sirop camouflée dans l’eau pure
Où se cache celui pour qui mon cœur endure.
Revenue dans mon nid, dans l’ombre et le silence
C’est la vie que je fuis et sans nulle partance.
Le miroir de l’autre me fait peur et pourtant
Je le cherche et me vautre dans les affres du temps.
Le wagon de mon cœur s’en revient à la gare
Grâce à vous je me fuis, grâce à vous, je m’égare.
Commentaires (9)
Posté par
AYSLANE
le 04/03/2012
Vraiment agréable à lire.
Je ne sais si encore aujourd'hui, je partage ce sentiment, mais vos mots me rappellent de nombreux souvenirs...
Ah, les gares...
Je ne sais si encore aujourd'hui, je partage ce sentiment, mais vos mots me rappellent de nombreux souvenirs...
Ah, les gares...
Posté par
Within--Lara
le 05/03/2012
Splendide ! On dirait du Goldman ! Et c'est un compliment chère hélène. Heureuse de vous revoir en plaine forme (poétique) car j'ai bien compris le reste ce n'est pas encore tout à fait ça. Tout y est, et quelle force dans les images ! Une préférence toute particulière pour le premier quatrain, si c'est possible d'avoir un préféré tant ils sont tous parfaits !
Posté par
hélène
le 05/03/2012
Vos commentaires à chacun me touchent profondément. Merci du fin fond de ma voie...de garage !!
Posté par
On'X
le 06/03/2012
Je répondrai à votre dernier commentaire qu'il vaut mieux s'égarer que se garer, et qu'il vaut mieux voir la vie comme une heuristique.
Votre texte m'a fait penser à la chanson "Orly" dans laquelle Brel évoque la séparation et la solitude au milieu de la foule.
Vous m'évoquez Brel, Goldman pour Within--Lara... Vous avez, je crois, votre propre musique intérieure, comme une délicate boîte à musique, probablement un peu éraillée par la vie, mais toujours juste et qui nous touche toujours.
Votre texte m'a fait penser à la chanson "Orly" dans laquelle Brel évoque la séparation et la solitude au milieu de la foule.
Vous m'évoquez Brel, Goldman pour Within--Lara... Vous avez, je crois, votre propre musique intérieure, comme une délicate boîte à musique, probablement un peu éraillée par la vie, mais toujours juste et qui nous touche toujours.
Posté par
hélène
le 06/03/2012
Vos comparaisons ne sont pas raison mais me ravissent au delà de toute attente. Cette musique intérieure n'est-elle pas ce qui nous caractérise tous ? Merci à vous On'X
Posté par
francois
le 07/03/2012
chère hélène j'espère qu'aujourd'hui vous vous êtes retrouvé
et que de votre voie de garage vous avez pu sortir
puisque ce joli texte vous avez pu nous écrire
qu'il soit la voie royale d'un bonheur retrouvé
et que de votre voie de garage vous avez pu sortir
puisque ce joli texte vous avez pu nous écrire
qu'il soit la voie royale d'un bonheur retrouvé
Posté par
Jean-Mi
le 20/03/2012
Malgré la beauté du poème, vous n'avez pas fui la vie : rien d'autre n'existe. ("n'" explétif)
Posté par
Loup gris
le 24/04/2012
Chère Hélène, avec le retard pour habitude, je ne peux que lire les commentaires des autres et m'y associer. Cependant j'ajouterai un mot: Exceptionnel!
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Hélene vous ne vous êtes pas égarée , vous avez voyagé
et moi avec
bravo